L’infographie du lundi : faut-il faire des paris sectoriels ?

Photo Davide Ragusa sur Unsplash

C’est lundi, c’est ravioli.

Sur notre blog, le lundi, c’est le jour de l’infographie.

Parce qu’une bonne illustration permet de comprendre des concepts parfois plus difficiles à expliquer avec des mots.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la performance des secteurs de l’indice MSCI World en 2019 et essayer de répondre à la question : faut-il faire des paris sectoriels ?

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L’infographie du lundi : les Etats-Unis superstars

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C’est lundi, c’est ravioli.

Sur notre blog, le lundi, c’est le jour de l’infographie.

Parce qu’une bonne illustration permet de comprendre des concepts parfois plus difficiles à expliquer avec des mots.

Aujourd’hui, nous allons essayer de comprendre la surperformance des actions Etats-Unis par rapport aux actions européennes et japonaises depuis 10 ans (entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019).

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On se lève tous pour le private equity

Dans l’arène des produits d’investissement, deux combats de titans font rage.

Sur le marché des actifs cotés, c’est le choc gestion active contre gestion indicielle. En raison de son incapacité collective à délivrer de l’alpha, la première voit sortir depuis la grande crise financière de 2008 des centaines de milliards, lesquels centaines de milliards se déversent dans des produits indiciels à très bas coûts.

L’autre choc, moins visible pour le moment, oppose la gestion cotée à la gestion non cotée. Les actifs publics aux actifs privés.

A ma gauche, la bourse irrationnelle, manipulée par les banquiers centraux et leurs achats inconsidérés d’actifs, à la merci des divagations des stupides fonds indiciels et des vilains traders à haute fréquence. La bourse, son court termisme, sa volatilité, ses krachs périodiques.

A ma droite, l’économie réelle, la vraie vie, les vrais gens, le temps long des stratèges créateurs de valeur.

BlackRock, plus grand gérant d’actifs publics au monde, contre Blackstone, le plus grand gérant de private equity au monde.

La ritournelle doucereuse des vendeurs de private equity chante à peu près ceci : historiquement, les fonds de private equity ont délivré à leurs investisseurs des performances nettement supérieures à celles des fonds investissant sur les marchés cotés.

Le deuxième couplet ajoute que cette performance a été délivrée avec une volatilité bien moins élevée que celle des marchés actions.

Et le troisième couplet assène le coup de grâce : meilleure performance, risque plus faible, donc bien meilleure performance ajustée du risque !

Avec le private equity, faiblement corrélé aux marchés d’actions, vous avez le beurre (une meilleure performance) et l’argent du beurre (une moindre volatilité de la poche private equity et une réduction de la volatilité globale de votre portefeuille).

Ajoutons que les marchés d’actions sont à un niveau bien élevé et que les incertitudes abondent.

On se lève tous pour le private equity ! Le private equity pour tous ! Aux Etats-Unis, la SEC réfléchit à en autoriser la distribution auprès de tous les investisseurs, et pas seulement auprès des seuls investisseurs qualifiés.

Chez nous, la loi PACTE a ouvert les portes de l’assurance aux fonds de private equity. Haro sur le fonds en euro ! Haro sur le casino de la finance ! Il faut financer l’économie réelle ! Redonner du sens à l’épargne !

Sauf que : si les fonds de private equity ont effectivement fait mieux que les marchés cotés depuis 10 ans, la dispersion entre les fonds les meilleurs (premier quartile) et les moins bons (dernier quartile) est monumentale.

C’est ce que montre le dernier Guide to Alternatives de JPMorgan Asset Management : pour les fonds de private equity monde, la performance annualisée sur 10 ans à fin juin 2019 va de 3,3% à 21,2%, avec une médiane à 12%. Pour les fonds de venture capital investis aux Etats-Unis, on va de -2,2% à 20%, avec une médiane à 9%. C’est le grand écart.

Pour les actions cotées monde, on va de 8,9% à 11,8%, une très faible dispersion.

Source : JPMorgan Asset Management

Quant à la faible volatilité apparente des fonds de private equity, elle est simplement due au fait que les valorisations des participations sont peu fréquentes. Mais le risque économique est exactement le même, que la société soit cotée ou non.

Avant de vous lever pour le private equity, posez-vous donc deux questions :

  1. Suis-je capable d’identifier les meilleurs gérants ?
  2. Ai-je accès à leurs fonds ?

Si vous répondez oui aux deux questions, allez-y sans hésiter.

Si vous répondez non à au moins une des deux questions, prudence : le risque de sélection est considérable, la probabilité de ne pouvoir accéder qu’à des fonds médiocres est forte.

Seule certitude, vous paierez des frais très élevés.

Ah, j’allais oublier un dernier point : si vous trouvez que les bourses sont chères, sachez que les ratios de valorisation des transactions faites par les fonds de private equity sont eux aussi au plus haut historique.

Cet article est paru initialement dans le numéro de janvier 2020 de Gestion de Fortune, sans les illustrations.

L’infographie du lundi : 10 ans de performances

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Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la performance de quelques catégories de fonds durant la décennie1qui vient de se terminer.

Si les bilans annuels n’ont que peu d’intérêt car une année, c’est bien court pour tirer quelque conclusion que ce soit, les bilans décennaux sont un peu plus instructifs.

Mais ils n’éclairent guère plus sur l’avenir.

Car les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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L’infographie du lundi : il y a CAC 40 et CAC 40

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Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au CAC 40, ou plus exactement à ses différentes versions.

A la mi-décembre, de nombreux journaux et sites internet ont triomphalement titré sur le CAC 40 à 6000 points, un niveau qu’il n’avait jamais atteint depuis juillet 2007.

Mais un niveau inférieur au plus haut historique atteint le 4 septembre 2000.

Diantre, près de vingt ans après septembre 2000, on serait donc toujours à un niveau inférieur ? Deux décennies perdues pour le CAC 40 ? Vraiment ?

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L’infographie du lundi : histoires de flottant

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Aujourd’hui, à l’occasion de l’entrée en bourse de la société ayant la plus grosse capitalisation boursière au monde, nous allons nous intéresser à une notion peu connue, celle du flottant du capital des sociétés cotées.

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L’infographie du lundi : mirages du private equity

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Aujourd’hui, nous allons nous intéresser aux stratégies investissant dans le non coté, ou private equity en anglais.

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L’infographie du lundi : les baisses existent

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Aujourd’hui, nous allons nous intéresser aux placements à risque, et au fait qu’un investisseur exposé à certaines classes d’actifs à risque peut rester durablement dans le rouge.

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L’infographie du lundi : patience et longueur de temps

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Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au meilleur allié de l’investisseur en actions : le temps. En nous appuyant sur une infographie de la société de gestion BlackRock.

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L’infographie du lundi : le monde vu par MSCI

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Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la façon dont MSCI, un des grands fournisseurs d’indices actions, voit le monde.

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